Δευτέρα 23 Μαΐου 2011

Honoré de Balzac - La Cousine Bette

Paris
Éditeur Boniface
Collection La Comédie humaine
Date de parution 1846-1847

Chronologie
Le Cousin Pons
Un prince de la bohème

La Cousine Bette est un roman d’Honoré de Balzac, paru pour la première fois en feuilleton dans le Constitutionnel d’octobre à décembre 1846. Publié en volume en 1847, il fait partie des Scènes de la vie parisienne, section Les Parents pauvres de la Comédie humaine.

C’est le premier portrait de femme profondément destructrice, rancunière et laide que Balzac ait produit. Même madame de Saint-Estève, la tante de Jacques Collin, alias Vautrin, a quelques caractéristiques émouvantes. La cousine Bette n’en a aucune. Apparentée à un animal malfaisant, « ses sourcils épais réunis par un bouquet, sa face longue et simiesque laissent deviner derrière la paysanne des Vosges un caractère de sauvage ».

Et c’est bien d’une sauvage qu’il s’agit. La cousine est animée d’une rage et d’une passion impuissante qui gaspille une énergie folle à nuire sans recueillir les fruits de ses intrigues, pourtant patiemment élaborées, telle une araignée tissant sa toile. Ce roman est considéré comme l'un des chefs-d’œuvre de la Comédie humaine. Le roman-feuilleton devient ici tragédie classique dans une expression littéraire beaucoup plus moderne.

L’histoire

Élisabeth Fischer, surnommée la cousine Bette est appelée à Paris par Adeline Hulot (sa cousine), femme admirable qui supporte les infidélités de son vieux mari le baron Hulot, libertin éperdu. Aigrie, laide, sèche, maladivement jalouse d’Adeline et de sa beauté, Lisbeth s’acharnera au malheur de la baronne Hulot et de sa fille Hortense. Celle-ci a épousé le comte Wenceslas Steinbock, un réfugié livonien (polonais), orfèvre de métier, dont la Cousine Bette prétendait qu’il était son « amoureux » car elle lui avait porté secours.
Dans sa rage, elle pousse une de ses voisines d’immeuble, Valérie Marneffe, une courtisane, dans les bras du baron Hulot d'Ervy, puis dans ceux du comte Wenceslas. La famille Hulot s’en trouve presque détruite, mais, alors que les manigances de Lisbeth Fischer semblent aboutir, et qu’elle est sur le point d’épouser le maréchal Hulot, frère du baron Hulot, le scandale des frauduleuses opérations financières menées par le baron pour couvrir ses immenses dépenses éclate.
Le vieux maréchal Hulot, s’estimant déshonoré, en meurt ; le baron Hulot doit disparaître. Lisbeth Fischer, après son mariage raté avec le maréchal, se retrouve donc une deuxième fois sans mari. Après la disparition du baron, c’est maintenant par Célestin Crevel, beau-père de Victorin Hulot d'Ervy, frère d’Hortense et époux de Célestine Crevel, que s’exercent les menées du duo infernal Lisbeth Fischer - Valérie Marneffe.
Alors que cette dernière vient d’épouser Célestin Crevel, spoliant Célestine et Victorin de l’immense fortune paternelle, une intervention de madame de Saint Estève (l’empoisonneuse déjà rencontrée dans Illusions perdues et Splendeurs et misères des courtisanes) fait périr d’un mal mystérieux la perverse Valérie Marneffe. Adeline Hulot récupère enfin son mari et, devant le bonheur retrouvé de la famille, la cousine Bette meurt de rage. Cependant, le baron Hulot n’est en rien amendé et ses nouvelles infidélités provoquent la mort d’Adeline.

Adaptation a l' ecran

1927 : La Cousine Bette. France. Réalisation : Max de Rieu. Avec Alice Tissot.
1964 : La Cousine Bette. France. TV. Réalisation Yves-André Hubert. Avec Alice Sapritch (Élisabeth Fischer), Jean Sobieski, (Comte Wenceslas Steinbock)
En 1996, le roman est adapté au cinéma par la Fox, sous la direction de Des McAnuff, avec dans les rôles principaux Jessica Lange (Mlle Bette Fischer), Elisabeth Shue (Jenny Cadine), Bob Hoskins (Célestin Crevel), Hugh Laurie (Baron Hulot d'Ervy), Aden Young (Comte Wenceslas Steinbock). Le film est sorti sur les écrans américains et canadiens en 1998 mais jamais en France.

Τετάρτη 18 Μαΐου 2011

Maria Margariti (18/05/11)

Ειχα θυμωσει που σου στειλα μια μυρωδατη Ζαιρα
Κατω απ΄τα σεντονια σου δωρο.
Μα όταν σε ξεσκεπασα
βρηκα μιαν Αϊσέ και μια Ελπινίκη

Εφτυσα δυο ποτηρια χολής
Και κατι φλεγματα
Ουτε βρετανικα ηταν, ουτε λεπτά…
Μα κατι ολομαυρο
Τρομαζω μονο που ξερω πως βγηκε από μεσα μου



Μετα ειπα να γιατρευτω από την αγαπη σου
Να ρθει να με θηλασει το βρεφος της θλιψης
Αφου δεν μ’εχει μανα
Να με εχει τροφό

Τρια χρονια τα ποιηματα μου μειναν αηχα
Καιγανε μεσα μου
Ζουσαν σιωπηλα και αργοπεθαιναν
Κυτταρα ημιθανη κατεληγαν
Στα πελματα μου.

εξεπιπταν

Και γινονταν ο δρομος σου.

Προχωραγα εκει που σκαει το κυμα

Ακουγοταν ενας ηχος από λαβα που σβηνει.

Εσυ τον αποηχο μου
μονο ακουγες

Τοτε ητανε που θελησες να κοιμηθουμε στην ακροθαλασσια
Ξαπλωσαμε εκει.
Με τραβουσε μεσα το κυμα
Μα με κρατησες.

Μετα εγινα μικρη
Για να χωραω στο γεισο απ’το καπελο σου.
Ένα ψαθακι σαν παιδικο
Κρυμμενο δεκα ολοκληρους χειμωνες
Μαζι με τα παλια σου καλοκαιρια
Και κατι ξεχασμενες ολονυχτιες αλλοτινων ερώτων.

Ηθελα όταν γινομαι λιγη
Καποια φορα να με παρεις στα χερια σου.
Να μου φυσηξεις μες στα στηθια μου πνοη
Να στυλωθω στα ποδια μου τα πηλινα.
Να ανασανω την Ανδαλουσια
λιωμενη στα υγρα σου ματια .

Μα υπηρχες και πριν σε θελησω.

Περπατας τον φεγγαροδρομο
αδιαβροχος
Το δερμα σου το βρεχει μονο το φως.

Αντρα μου,έλα κοντά.